Les Films Déplanifiés soutient le projet de long-métrage de Jérôme Amimer : Les derniers jours d’Andreï Tarkovski, présenté au Marché du Film du Festival de Cannes.
LE PROJET : Andreï Tarkovski, l’un des plus grands cinéastes de l’histoire, a-t-il été empoisonné par des agents du KGB ? Ce film mène l’enquête en pleine guerre froide alors que Tarkovski a choisi l’exil en Europe et tente de récupérer son fils détenu à Moscou. Un thriller documentaire qui nous raconte aussi la Russie d’aujourd’hui et le sort que le Kremlin réserve aux hommes épris de liberté…
LE RÉALISATEUR : Jérôme Amimer a suivi des études d’histoire avant de se tourner vers le cinéma. Il a été l’élève de Jean Douchet. Comme producteur, il a travaillé avec le cinéaste lituanien Sharunas Bartas (Frost, Few of us, The House), avec le français Vincent Dieutre (Rome désolée, Jaurès, Leçons de ténèbres). Ce sont ces cinéastes exigeants et sa rencontre décisive avec l’écrivaine Annie Ernaux, Prix Nobel de Littérature, qui l’ont décidé à réaliser des films autobiographiques. Une tentative de rattrapage d’une mémoire familiale en lambeaux, souvent douloureuse, liée à l’exil, à la Russie, au prolétariat ouvrier, à un genre à réinventer.
Découverts presque miraculeusement grâce à un bibliothécaire de quartier dans les années 90, ces deux grandes influences demeurent Sergueï Paradjanov – à qui il vient de consacrer Le Miroir Paradjanov (2023) – et Andreï Tarkovski.
LES COPRODUCTEURS : Leitmotiv Production (France) / La Huit Production (France) / Les Films Déplanifiés (France)